dimanche 10 février 2008

COMPTE RENDU DU REUNION PUBLIQUE DU 10/02/2008 A LA BOURSE DE TRAVAIL DE SAINT-DENIS A PARIS


Lors de la réunion du 10 février 2008 à la Bourse du travail de Saint-Denis, les syndicats CGT, CNT, FSU, TEFI, Sud Travail et les collectifs « Uni(e)s contre une immigration jetable » ainsi CSP93 ont lancé une campagne d’information sur les droits des travailleurs Sans-Papiers et un appel à la mobilisation pour obtenir leur régularisation.

Ils ont commencé par décrire la situation des sans papiers travailleurs : santé, conditions de travail, rémunération, de congés, de licenciement alors qu'ils travaillent, cotisent et paient des impôts.

Puis ils ont expliqué vite fait la période difficile que les travailleurs sans papiers passent après le décret du 1er juillet 2007 : des licenciements suite à l’obligation faite aux employeurs de saisir les préfectures avant toute nouvelle embauche, pour vérification de leur document de séjour et de travail. Et que les entreprises employant de manière plus ou moins consciente des Sans-Papiers s’appuient sur ce décret pour procéder à leur licenciement, sans respecter leurs droits.
« les travailleurs Sans-Papiers ont les mêmes droits que les autres, dès lors que la situation de travail est avérée, et même si elle n’est pas déclarée. »

Les syndicats nous ont donné un polycopie quatre pages intitulé « Sans-papiers, défendons nos droits de travailleurs ! » pour bien expliquer nos droits.
Après ils nous ont expliqué vite fait la circulaire du 20 décembre 2007 modifié 7 janvier 2008 :
Ce dispositif est extrêmement restrictif et les risques sont importants pour ceux qui ne remplissent pas les critères. (un circulaire piège)
Il s’appuie sur une liste de 30 métiers qualifiés alors qu’en publiant une liste de 152 métiers accessibles aux nouveaux communautaires le gouvernement reconnaît des besoins de main d’œuvre beaucoup plus larges. La nouvelle mesure n’est pas seulement discriminatoire, elle est inefficace d’un point de vue économique et place les étrangers dans une situation de dépendance inacceptable vis-à-vis de leur patron.

En fin, ils nous ont conseillé de ne pas rester seul et de prendre conseil auprès d’un syndicat ou d’une association en cas de se présenter en préfecture pour solliciter une régularisation par le travail dans le cadre de ce circulaire.
A+

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